Cet oiseau bluffant est symbolique à bien des égards…
J’ai eu la chance qu’il vienne me saluer lors d’un séjour à San Francisco. En déambulant sur le « Fisherman’s Warf » (Quai des pécheurs) j’ai pu vivre le roman de Laurent GOUNELLE « Le jour où j’ai appris à vivre ».
« Imaginez vous, vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire…»
Laurent GOUNELLE
Cette bohémienne représente ma tante défunte qui me passe symboliquement le relais de sa voyance…
Sur les hauteurs de San Francisco en découvrant les « Painted Ladies » cette rangée de maisons peintes de différentes couleurs, le colibri est venu m’accompagner au parc Alamo Square. Là me reviens cette légende amérindienne racontée par Pierre RABHI.
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit Colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : « je le sais, mais je fais ma part. »
Légende Amérindienne racontée par Pierre RABHI
Faire ma part est pour moi apporter des clés de couleur sur le chemin de vie des demandeurs… Libre à chacun d’ouvrir cette voie…